CE QUE CHAQUE CHRÉTIEN DOIT SAVOIR À PROPOS DU CORAN

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CE QUE CHAQUE CHRÉTIEN DOIT SAVOIR À PROPOS DU CORAN

1. Chaque chrétien doit savoir que les musulmans croient que le Coran est la Parole de Dieu qui a été révélée à Mohamed par l’ange Gabriel.

Une image du Complexe Roi Fahd pour l’impression du Coran.
Complexe Roi Fahd pour l’impression du Coran.

2. Chaque chrétien doit savoir que le terme Coran signifie récitation et que le Coran a été récité par Mohamed en arabe1 sur une période d’environ 23 ans (débutant en l’an 610 de l’ère chrétienne).2

3. Chaque chrétien doit savoir que Mohamed n’a pas laissé un texte écrit complet (mushaf) de sa récitation.  Le texte du Coran a été compilé et achevé après la mort de Mohamed. Ceci signifie que la forme écrite de la récitation de Mohamed n’est pas le travail de Mohamed.

4. Strictement parlant, le Coran arabe est intraduisible (I’jaz)3 Pour les musulmans, l’extraordinaire qualité rhétorique du Coran en a défié la traduction.4

Une image de ce qui est considéré par certains comme le manuscrit complet le plus ancien du Coran (1002 de l’ère chrétienne/393 de l’hégire – ère musulmane).  Il se trouve au Musée Tareq Rajab au Koweit.
Certains le considèrent comme le plus ancien manuscrit complet du Coran, de l’année 1002 (de l’ère chrétienne)/ l’an 393 J-C (de l’ère musulmane, l’hégire). Ce manuscrit se trouve au Musée Tareq Rajab au Koweit.

5. Chaque chrétien doit savoir que les musulmans croient que le Coran est un miracle. Le grand miracle du Coran est qu’il est inimitable5 (I’jaz al-Qur’an en arabe) : “Même si les hommes et les djinns s’unissaient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne sauraient produire rien de semblable, même s’ils se soutenaient les uns les autres ». (Coran 17:88)6).7 

6. Chaque chrétien doit savoir que la doctrine mise en relief dans le Coran est le unitarian monotheism (Tawhid).8. Ceci est le plus clairement manifeste dans l’Muhsin Khan Interpretation of the Meanings of the Qur’an où le terme « monothéisme » est mentionné plus de 260 fois.9

7. Chaque chrétien doit savoir que le monothéisme coranique (Tawhid) n’est ni aussi pur, ni strict ni absolu que le déclarent les musulmans.  Par exemple, Allah réfère à lui-même en s’exprimant au pluriel au moins 70 fois dans le Coran (par ex. : « nous », « à nous », « notre »).  En fait, Coran 56:59 mentionne le pluriel « nous » et un nom pluriel « Créateurs » pour Allah :

« Est-ce vous qui le créez ou (en) sommes-Nous les Créateurs ? »  Le pluriel « Créateurs » est parfois caché dans des traductions du Coran arabe.

J’invite mes amis musulmans à expliquer si ce verset enseigne le monothéisme « absolu » ou « unitaire ».10

6.236, Nombre de versets dans le Coran selon certains érudits musulmans.

8. Chaque chrétien doit savoir que le Coran est un livre qui traite du souvenir et de la mémoire (voir Coran 74:54 ; 81:27),11. Le Coran enseigne que l’un des plus importants événements dont nous avons été témoins et dont il faut se souvenir est le Jour d’Alastu, ou Jour de l’Alliance Primordiale [voir Day of Alastu].

9. Presque 100 versets (ou ayat) du Coran traitent de Jésus.

10. Chaque chrétien doit savoir que le Coran n’affirme pas la mort de Jésus sur la croix pour les péchés, ni sa résurrection d’entre les morts le premier jour de la semaine (Coran 3:54-55).124:157-158).13

11. Chaque chrétien doit savoir que le Coran enseigne que l’effusion de sang n’est pas nécessaire pour le pardon des péchés.  Le Coran enseigne qu’Allah pardonne à qui il veut : 

« C’est à Allah qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre.  Que vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allah vous en demandera compte.  Puis, il pardonnera à qui il veut et il châtiera qui il veut.   Et Allah est omnipotent. » (Coran 2:284).

12. Chaque chrétien doit savoir que le Coran n’est pas la seule source de la révélation pour la plupart des musulmans (voir Sunnah and Hadith, c’est-à-dire la Tradition du Prophète et les Paroles du Prophète rapportées par ses compagnons).

13. Chaque chrétien doit savoir pourquoi de nombreux musulmans concluent que le Nouveau Testament est corrompu et n’est pas la Parole de Dieu.  La raison en est que le Coran affirme qu’un livre (al-injīl) a été envoyé du ciel à Jésus.  Les musulmans croient que Jésus a enseigné le contenu de ce livre à ses disciples (cp. : Coran 5:46-47; 57:27).

Aucune somme de critique textuelle ou d’harmonisation des Évangiles ne pourra jamais ramener à l’ Injīl coranique parce que Jésus n’a jamais reçu aucun livre (al- injīl) du ciel.  L’Injīl coranique n’existe pas et n’a jamais existé.  Les chrétiens n’ont pas besoin de défendre le Nouveau Testament face à leurs voisins musulmans.  C’est plutôt aux musulmans de défendre leur croyance selon laquelle l’ Injīl coranique était la source de la révélation de Jésus.14

La question centrale dans les discussions à propos des Évangiles et de l’ Injīl coranique est de savoir si Jésus est la bonne nouvelle envoyée du ciel ou si l’ Injīl coranique est le message envoyé du ciel à Jésus.  Le christianisme ne pouvait ni ne pourrait exister sans Jésus.  L’islam pouvait exister sans Mohamed.

14. Chaque chrétien doit savoir que dans l’islam, la Parole a été faite livre.  Dans le christianisme, la Parole a été faite chair.

De nombreux malentendus ont surgi entre chrétiens et musulmans à partir de l’hypothèse que le Coran est pour les musulmans ce que la Bible est pour les chrétiens.  Il serait plus exact de dire que le Coran est pour les musulmans ce que Christ est pour les chrétiens.

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La mort de Jésus sur la croix est un fait historique.

L’Évangile (Injil) coraniqueest différent des Évangiles chrétiens.

Footnotes

  1. .  Le Coran déclare : « Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous raisonniez »  (Coran 43:3 ; voir aussi Coran 12:2 ; 13:37 ; 20:113 ; 39:28 ; 41:2-3 ; 42:7).
  2.   La structure générale du Coran n’est pas chronologique mais s’articule autour de 114 chapitres ou sourates au total, agencés par ordre décroissant de longueur (des plus longs aux plus courts). On croit que la première récitation par Mohamed commençait par le mot « récite » (en arabe, Qara) : « Lis/récite au nom de ton Seigneur qui a créé » (Coran 96:1).
  3.  : « En ceci se trouve la conviction profondément enracinée parmi les musulmans qu’une récitation “valide” du Coran n’est possible qu’en langue arabe.  Seule l’école juridique Ḥanafite permet des exceptions à ce sujet, selon ce qui a été énoncé en détails en 1932 par l’érudit Hanafi Azhar al-Maraghi (décédé en 1945) » [selon Hartmut Bobzin, dans “Translations of the Qur’an”, Encyclopaedia of the Qu’ran. Éditions : Jane Dammen McAuliffe ; Brill (Leiden and Boston), version CD-Rom 2005).]
  4. .  Selon certains érudits experts en arabe classique, un cinquième du texte arabe du Coran est incompréhensible (voir Gerd R. Puin).  Pour d’autres études, voir Stefan Wild, “Why Translate the Untranslatable?
  5. .  Récemment, des musulmans ont argumenté que l’origine divine du Coran est également attestée par son harmonie avec la science.  Voir Bigliardi, S. (2011). Snakes from Staves? Science, Scriptures and the Supernatural in Maurice Bucaille. Zygon, 46(4), 793-805.
  6. . Coran 17:88 est la pierre angulaire scripturale sur laquelle se fonde la conviction que le Coran ne pourrait pas être surpassé, même pas par le plus éloquent.  Le Coran tout entier est devenu un miracle.  Il n’était pas seulement vrai dans ses récits, il n’était pas seulement sage et contraignant dans ses prescriptions et ses interdictions, il n’était pas seulement vrai dans ses prédictions de l’avenir, il était aussi le discours arabe le plus pur et le plus élégant possible et surpassait en excellence tout ce qui est humainement réalisable.  Vous pouvez écouter la récitation du Coran en arabe sur le site quran.com
  7. Différentes personnes ont émis des appréciations diverses sur le Coran :

    APPRÉCIATIONS POSITIVES DU CORAN, DE SON STYLE ET DE SA GRAMMAIRE.

    George Sale, traducteur anglais non musulman du Coran pensait que : « Le style du Coran est généralement beau et fluide, spécialement là où il imite le mode prophétique et les expressions scripturaires.  Il est concis et souvent obscur, orné de figures (de style) audacieuses, selon le goût oriental, animé d’expressions très fleuries et sentencieuses, et à de nombreux endroits, particulièrement lorsque la majesté de Dieu et ses attributs sont décrits, sublime et magnifique. »

    L’Autrichien J. von Hammer-Purgstall a déclaré : « Le Coran n’est pas seulement le livre de la loi de l’islam, mais c’est aussi un chef-d’œuvre d’art poétique arabe.  Seule la magie élevée de la langue pouvait apposer sur le discours du fils d’Abdallah le sceau de Parole de Dieu. »

    F.J. Steingass a dit que le Coran est « […] une œuvre, donc, qui fait appel à des émotions si puissantes et apparemment si incompatibles, même pour le lecteur éloigné – éloigné quant au temps, et encore plus quant au développement mental – une œuvre qui non seulement triomphe des réticences avec lesquelles le lecteur pourrait en aborder le parcours, mais qui transforme ce sentiment négatif en étonnement et admiration. »

    ÉVALUATIONS NÉGATIVES DU CORAN, DE SON STYLE ET DE SA GRAMMAIRE.

    Richard Bell a remarqué que pendant longtemps, les érudits Occidentaux ont attiré l’attention sur « les irrégularités grammaticales et les discontinuités de sens qui se présentent dans le Coran. »

    Theodor Nöldeke, érudit, spécialiste du Coran et des langues sémitiques a qualifié le langage du Coran de « traînant, terne et prosaïque ».  Ailleurs, Nöldeke a dit que le Coran, « considéré sous l’angle esthétique, n’est en aucune façon une réalisation de premier ordre ».

    Jakob Barth a été frappé par « les manques de cohésion » dans les sourates.

    Le spécialiste anglo-irakien des langues sémitiques, A. Mingana pensait que le style du Coran « souffre des insuffisances qui caractérisent toujours un premier essai dans une nouvelle langue littéraire se trouvant sous l’influence d’une littérature plus ancienne et de forme plus fixe ».

    R.A. Nicholson, spécialiste de la littérature arabe et du soufisme a observé que « l’agencement absurde du Coran […] est principalement à l’origine de l’opinion des lecteurs européens selon laquelle il est obscur, fatigant, inintéressant, que c’est un enchevêtrement confus de récits interminables et d’exhortations prosaïques, totalement indigne d’être placé sur le même rang que les livres prophétiques de l’Ancien Testament ». (Claude Gilliot, Pierre Larcher, “Language and Style of the Qur’an”, Encyclopaedia of the Qur’an).

    Gordon Nickel, docteur en études islamiques déclare : « Les érudits restent souvent hésitants quant à la signification de n’importe quel passage du Coran parce que celui-ci ne fournit généralement pas le cadre de la récitation.  Le style du discours coranique est allusif et elliptique.  Souvent, le texte coranique manque de mots ou d’unités d’information qui pourraient autrement être considérés comme essentiels à l’expression claire du sens.  Les écritures musulmanes donnent l’impression de s’adresser à un public qui pourrait fournir les détails manquants auxquels le texte ne fait que se référer. Même le récit, dans le Coran, est “souvent inintelligible sans complément exégétique”.  Dans le cas de passages faisant polémique, le lecteur rencontre habituellement des ambigüités concernant de nombreuses parties de phrase, incluant l’identité du sujet et de l’objet, et la nature de la discussion. » (Gordon Nickel, Common Word Polemics, 3).

  8. « A l’exception du thème du monothéisme, le Coran parle plus de la venue du Qiyamah – connu également comme la Résurrection, le Jour du Jugement, Jour du Rassemblement et de la Grande Annonce – que de n’importe quel autre sujet.  « Confesser la Shahadah (crédo islamique) – “Il n’y a pas de dieu que Dieu, et Mohamed est le prophète de Dieu” – et croire en la responsabilité de tous les humains de rendre compte à Dieu, sont le ciment qui maintient l’islam dans son ensemble. » (Al-Qiyamah, The Resurrection)
  9.   Ce document [qui se traduit : L’Interprétation de Muhsin Khan de la signification de la version du Coran] est souvent distribuée aux pèlerins qui accomplissent le Hajj en Arabie Saoudite.
  10. Il est courant de voir des musulmans témoigner de leur foi en Allah en pointant un doigt :

    Une image d’une main avec un doigt pointé vers le haut (l’index).  Cette image contient les mots (qui se traduit) : Un doigt Tawhid.

    Comment un doigt peut-il représenter le monothéisme « strict » ou « absolu » ?  Une main a 5 doigts.  Chaque doigt fait partie d’un ensemble plus grand : la main.  La main est une partie moindre du corps.

  11. écrit Angelika Neuwirth, dans “Qur’an, Crisis and Memory”, Neuwirth, A./Pflitsch, A. (eds) : Crisis and Memory, [Beiruter Texte und Studien, 2001], 115
  12. En général, les   commentateurs musulmans sont d’accord que Coran 3:54-55 se réfère au complot juif pour tuer Jésus par crucifixion mais que Dieu l’a sauvé de la mort sur la croix, qu’ils (les incroyants) ont comploté [pour tuer Iesa (Jésus)] et qu’Allah avait planifié, Lui aussi.  Et Allah est le meilleur des planificateurs.  Et (souvenez-vous) lorsque Allah a dit : “ô Jésus, certes, je vais mettre fin à ta vie terrestre et t’élever vers moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru, et mettre jusqu’au jour de la résurrection ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas.  Puis, c’est vers moi que sera votre retour, et je jugerai, entre vous, ce sur quoi vous vous opposiez » (Coran 3:54-55, Muhsin Khan)
  13. Les commentateurs musulmans ont enseigné que ce passage, Coran 4:157-158, nie la mort de Jésus sur la croix : « Et à cause de leur parole [d’orgueil] : “Nous avons vraiment tué le Christ Jésus, fils de Marie, le Messager d’Allah” –or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié ; mais ce n’était qu’un faux semblant !  Et ceux qui ont discuté sur ce sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué, mais Allah l’a élevé vers lui.  Et Allah est puissant et sage. (Qur’an 4:157-158).  Les musulmans croient que Jésus reviendra dans l’avenir et qu’il mourra après avoir régné pendant 40 ans.  « Alors, les musulmans réciteront la prière des funérailles à son intention et l’enterreront dans la ville de Médine dans un tombeau laissé vacant près de Mohamed, Abu Bakr et Umar » (“ʿĪsā” Wikipedia. 8 September 2011).
  14.   Bien que le al- injīl arabe soit souvent traduit l’évangile, ce n’est pas la même chose que les évangile chrétien (la Bonne Nouvelle / prédication au sujet de Jésus) ou les 4 Évangiles.

    Le terme biblique évangile (en grec : euaggelion) renvoie à bonne nouvelle et à la prédication (en grec : euaggelizw) de la bonne nouvelle du royaume de Dieu, du Messie de Dieu (Christ), et à ce que Jésus a accompli et est en train d’accomplir dans l’histoire.

    1 Corinthiens 15.1-4 :
    Je vous rappelle, frères, l’Évangile (en grec : euaggelion) que je vous ai annoncé (en grec : euaggelizw), que vous avez reçu, dans lequel vous demeurez fermes et par lequel aussi vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé (en grec : euaggelizw) : autrement, vous auriez cru en vain.  Je vous ai transmis aussi, avant tout, ce que j’avais aussi reçu : Christ est mort selon les Ecritures ; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour selon les Ecritures…

    Les disciples de Jésus ont prêché (en grec : euaggelizw) la Bonne Nouvelle (en grec : euaggelion) au sujet de Jésus, et des années plus tard, après l’ascension de Jésus à la droite de Dieu, ils ont mis par écrit la Bonne Nouvelle qu’ils prêchaient sous forme de livres que les chrétiens appellent maintenant les Évangiles : Matthieu, Marc, Luc et Jean.  Ces quatre Évangiles (livres) exposent comment Jésus est la révélation de Dieu, envoyée du ciel, qui culmine dans sa mort sur la croix pour les péchés et sa résurrection des morts.  Les Évangiles chrétiens ne doivent jamais être confondus avec l’Injil coranique non-existant.

    Voir David Thomas “Muslim Conception of Gospel” dans : Encyclopaedia of Islam, THREE, édité par Kate Fleet, Gudrun Krämer, Denis Matringe, John Nawas, Everett Rowson.

  15. Andrew Walls, The Cross-Cultural Process in Christian History (Maryknoll, NY: Orbis Books; Edinburgh: T&T Clark, 2002), 29.

    Mohamed est très aimé par tous les musulmans, mais il n’est pas essentiel à l’islam à la manière dont Jésus est essentiel au christianisme.  Le message de l’islam aurait pu être révélé par quelqu’un d’autre que Mohamed, tandis que le message du christianisme ne pouvait être révélé de manière ultime par quelqu’un d’autre que Jésus parce que le message du christianisme est Jésus lui-même.  Il s’agit de son obéissance parfaite à la loi, de sa mort sur la croix et de sa résurrection des morts.  L’une des implications de ceci est que les chrétiens croient que Jésus est la réponse aux problèmes du monde, tandis que les musulmans croient que le Coran est la réponse aux problèmes du monde.